Défi Écriture Jour 93/109 : Une discussion intéressante
Hier soir, ma fille me posait des questions que les droits sociaux chez nous en Belgique : le travail, le chômage, le CPAS, les allocations familiales.
Plein de questions qu’elles se posent au contact de certains jeunes qu’elles fréquentent aux situations diverses et variées, mais aussi face à son projet de voyage humanitaire à la fin de ses études secondaires.
Une discussion intéressante dont la conclusion était qu’il est plus sûr de ne compter que sur soi.
Car oui, nous disposons d’un système social élaboré qui nous offre de multiples possibilités, mais il n’est pas sans faille.
Les méandres administratifs de tous ces droits sont bien complexes et on y perd vite son latin !
Tant et si bien que chez nous, il vaut mieux avoir toutes les réponses avant d’entamer quelque démarche que ce soit.
En effet, il m’est arrivé bien souvent d’en savoir davantage que le fonctionnaire que j’avais en face de moi.
À l’image de notre système politique, la Belgique dispose d’un système social doté de nombreuses ramifications aux règles nébuleuses, voire incohérentes ou contradictoires.
Tout ceci orchestré par des systèmes informatiques se cantonnant à des cases cochées et à des êtres humains qui n’y comprennent eux-mêmes plus grand-chose et tiennent pourtant nos vies entre leurs mains.
Rares sont ceux qui ont gardé leur humanité, l’idéal qui a initié leur choix de carrière et la connaissance de la case à cocher ou décocher pour déboguer le système.

Oh ! Je ne leur jette pas la pierre,
ce n’est qu’un fait observé.
Entre le dossier resté sur le bureau avant le départ en vacances,
l’erreur système,
le mantra du « jenepeuxrienfairepourvous » ou encore le dossier bloqué pendant des mois parce que mis à jour à notre avantage...
Pendant ce temps, des familles tentent de survivre.
J’écris par expérience, car dans ma vie de maman séparée, j’ai appris à jongler avec tout cela devenant un pro des arts du cirque !
Pas que j’en sois fière, car aux yeux de la société, j’avais cette jolie étiquette de l’assistée alors qu’en réalité c’est tout sauf de l’assistance.
Jugement, dévalorisation, pression sociale…
Au final, ce n’était qu’un chemin parmi tant d’autres, une route sur laquelle j’ai appris à compter sur moi et à me faire confiance.
De cœur à cœur,
Anha🌹