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Une main qui écrit dans un carnet avec un stylo à plume. Photo by Ben-Art.

Défi Écriture Jour 88/109 : Bilan, développement personnel, ce business.

On parlait des fêtes de fin d’année hier.

Et de cette espèce de compétition absurde quand on fait le point de ce que l’on a accompli pendant l’année.


Il n’en reste pas moins que comme nos jeunes passent leurs examens à l’école, nous passons notre examen de conscience.


Le bilan de l’année, un drôle de truc.

Peut-être t’est-il déjà arrivé de faire la rétrospective de ton année et de n’y voir qu’un enchevêtrement de fils désorganisés qui n’ont aucun sens.


Ou encore des épreuves difficiles à répétition.

Notre cerveau est calibré pour mieux se rappeler de mauvais souvenirs que des bons, j’ai déjà abordé ce sujet.


Personnellement, le bilan de cette année se résume en deux mots : détachement, affirmation.


Après avoir passé presque 40 ans avec un pied dans les sables mouvants, toujours en lutte pour ne pas verser dans la dépression, aujourd’hui me voilà enfin affirmée.

Affirmée dans qui je suis et ceci me donne une stabilité délectable dans mon quotidien.


Détachée, je pense que c’est une conséquence de l’affirmation, je n’ai plus rien à prouver.


Mes essentiels ont changé.


Et à ce sujet, hier, je regardais une vidéo d’un homme qui expliquait le business du développement personnel.


Il disait ceci : « Si tu dis à une personne qui est au point A qu’elle serait mieux au point B. Elle voudra aller au point B.

Et en cours de route, elle va rencontrer des blocages, des difficultés.

C’est là que le développement personnel lui vend la clé ultime pour dénouer le passage. »


Et c’est vrai !


Il disait aussi que si l’on part du principe que tous, peu importe où nous sommes du point A au Z, nous sommes parfaits tels que nous sommes. Et qu’ainsi, il n’y a plus de business.


Et c’est aussi vrai !

Mais à une variante près, c’est que nous y soyons heureux sur notre point.


Comme je te l’écrivais au début de cette note, j’ai lutté de nombreuses années contre ma tendance dépressive, voire à certains moments suicidaire.


Si je n’avais pas fait le chemin que j’ai fait toutes ces années, aujourd’hui, je ne me sentirais pas affirmée, détachée et sereine.


Je ne dirais que nous sommes parfaits tels que nous sommes parce que cela voudrait dire que je serais parfaite dans ma détresse.

Ce serait horrible, inacceptable pour cette femme que j’étais.


Le bilan de ton année, ce n’est pas une compétition, ce n’est pas une clé ultime à trouver.

C’est juste te demander à toi-même si tu te sens vraiment bien dans ton être.


De cœur à cœur,

Anha🌹










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