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Une main qui écrit dans un carnet avec un stylo à plume. Photo by Ben-Art.

Défi Écriture Jour 83/109 : Créativité mentale VS créativité manuelle.

Je t’avoue que, ces derniers jours, j’ai besoin de lâcher la charge mentale de l’indépendant.

Je t’ai parlé de changements qui s’installent dans ma vie et la conséquence de l’un de ceux-là est un besoin grandissant de revenir à des activités plus terre à terre.


En effet, entre la gestion et l’administration, le marketing, la créativité permanente intellectuelle, les bilans et les projections, mon cerveau sature.

Mon corps dit stop.

Et les signes sont clairs : inappétence, sommeil perturbé, migraine…

Je ne m’y retrouve plus.

Comme je l’exprimais dans une note précédente, il y a des projets qui te transforment et qui de ce fait, perdent de leur sens en cours de route.


Aujourd’hui, je ressens cet appel à la création manuelle et j’ai envie d’écouter cet appel en moi.

Lâcher l’éthéré, revenir dans mon corps et créer en passant par lui me permet de lâcher toutes les pérégrinations de mon mental, d’entrer dans ma bulle.


Une des activités qui m’octroie ce bien-être est un héritage de ma grand-mère : le crochet.


Prendre un moment pour créer un objet tangible avec amour qui sera destiné à une personne que j’aime ou une femme qui m’a passé commande est un instant délicieux pour moi.


C’est aussi un acte qui me ramène à ma spiritualité, car en confectionnant un châle ou une ceinture de Lune ou même un bonnet, je me sens en lien avec la personne pour laquelle je crochète.

Cela me plonge dans une espèce d’état de conscience modifiée qui me connecte à l’amour et l’intention qui guide chacun de mes points.


C’est retrouver le plaisir de faire pour l’autre quelque chose qui l’accompagne.

Lorsque je crochète un châle ou une ceinture de Lune, c’est comme un rituel, un office sacré qui allie protection, amour et soutien pour la femme qui le portera.


De cœur à cœur,

Anha🌹





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