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Une main qui écrit dans un carnet avec un stylo à plume. Photo by Ben-Art.

Défi Écriture Jour 46/109 : Fais-moi mal que je t’écoute !

Comme promis, voici la suite de l’article d’hier dans lequel je t’écrivais que la majorité d’entre nous ne porte attention à notre corps que lorsqu’il nous fait souffrir.


C’est un sujet que je connais bien.

En 2015, il a fallu que j’en arrive à être immobilisée par une douleur aux deux jambes pendant 7 mois pour le comprendre.


Mon corps me rappelait à l’ordre.

Il me rappelait que je n’étais pas juste un cerveau, qu’il était mon véhicule et qu’il pouvait tout arrêter si je ne lui prêtais pas l’attention et le soin auquel il avait droit.


Je l’avais poussé hors de ses limites.

À l’époque, j’étais animatrice socioculturelle et j’arpentais à pied les rues et les musées des 19 communes de Bruxelles avec des groupes de jeunes et d’adultes à la découverte de l’art et de l’histoire dans la ville.

Un travail passionnant qui m’a valu beaucoup de kilomètres au compteur.

J’étais la seule animatrice de cette nouvelle association.

C’était grisant de développer ce projet et riche de rencontres extraordinaires.


À côté de cela, je développais mon activité de praticienne énergétique.


Tu l’as compris, mes journées étaient bien remplies.

Je commençais vers 5 h du matin et je finissais vers 2 h, tout cela entrecoupé de mon job de maman.


Et plop ! Ça a lâché !

C’est quand on m’a annoncé que 3 personnes avaient été engagée pour faire mon job d’animatrice que j’ai compris à quel point j’en faisais trop.


Et mon corps m’a dit de lui foutre la paix !

Je ne savais plus marcher.

J’ai eu 7 mois devant moi pour comprendre ce qui m’arrivait, prendre conscience de ce corps qui s’exprimait.


J’en ai tiré cette leçon : nous ne prêtons attention à notre corps que lorsque l’on a mal.


Il suffit d’observer ce que nous gardons dans notre mémoire corporelle.

Tu en doutes ?


Je t’invite à ce petit exercice rapide et facile en 4 étapes sur la mémoire corporelle.


1. Rappelle-toi une situation qui a suscité un sentiment désagréable.


Par exemple, une dispute dans ton couple, au boulot, une tension en famille ou devoir prendre la parole en public, etc..


2. Maintenant que tu as ton souvenir en tête, décris avec le plus de détails possible les différentes sensations physiques que ce stress a engendrées.


Bon nombre de symptômes te viennent à l’esprit et tu peux presque ressentir ceux-ci comme si tu les vivais à nouveau, n’est-ce pas ?

(les jambes qui tremblent, la gorge serrée, les mains moites, mal au ventre, nausées, etc..)


3. Maintenant, rappelles-toi d’une situation qui a suscité un sentiment agréable.

Un moment où tu t’es sentie sen alignement parfait avec toi-même, sans crainte.

Comme une balade en forêt, les vacances, un dîner en amoureux, etc..)


4. Quelle sensation physique peux-tu décrire sans réfléchir ?


Alors ton constat ?

Ce que tu constates sûrement c’est que les sensations agréables sont beaucoup moins inscrites dans notre mémoire corporelle que celles générées par le stress ou l’angoisse.



La bonne nouvelle, c’est que nous avons la possibilité de changer cela.


Pour cela, il te suffit de passer en revue les différentes parties de ton corps en décrivant en un mot la sensation physique que tu ressens là chaque fois que tu vis un moment agréable.


Ainsi progressivement, ton cerveau s’habitue à porter autant d’attention à ton corps lorsqu’il va bien que lorsqu’il va mal.


Et la petite cerise sur le gâteau, c’est que tu accumules des sensations agréables dans ta mémoire corporelle dans lesquelles tu peux aller te ressourcer lorsque tu vis un stress.


Je suis curieuse de connaître ton expérience, partage-la-moi en commentaire.


De cœur à cœur,

Anha🌹



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