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Une main qui écrit dans un carnet avec un stylo à plume. Photo by Ben-Art.

Défi Écriture Jour 44/109 : L’entre-deux

Pour cette note, j’ai envie de te partager une observation me fascine.


Depuis tout ce temps que je chemine dans les stages, cercles et formations de développement personnel et spirituel en tant que participante et animatrice, je suis toujours subjugué par les circonstances, synchronicités qui se font en amont et en aval.


Peut-être t’es-tu interrogée sur cette question : lequel induit l’autre ?

C’est un peu comme la controverse sur l’œuf et la poule.


Depuis le mois de juin dernier, j’ai ouvert un cycle de cercles de femmes sur les 13 Mères Originelles, je me retrouve dans une espèce d’entre-deux constant.


Entre l’intégration de ce que j’ai moi-même reçu en guidant le cercle qui vient de passer et le travail interne qui se met en place en préparation de la thématique du cercle qui vient.


Le 20 novembre prochain, j’aborderai la 11e Mère de Clan, La Grande Femme qui Marche.


J’aime prendre ce temps pour me replonger dans le livre de Jamie Sams, relire le chapitre avec son poème, son explication et son conte.


Hier, je lisais ce passage sur l’équilibre.


Pour te dresser le décor, La Grande Femme qui Marche est celle qui incarne par ses actions son désir profond, ses valeurs, ce qu’elle souhaite apporter au monde, à sa communauté.


Ainsi, elle sert d’exemple,

et cet exemple permet de diffuser autour d’elle ses apprentissages.

Pour cela, elle a appris à faire preuve de persévérance et d’innovation.

C’est-à-dire à discerner ce qu’elle peut améliorer en cherchant toujours de nouvelles voies de croissance et d’apprentissages.


Mais elle sent que quelque chose ne va pas.


Et c’est ici que le clin d’œil m’amène à te partager là où je me situe aujourd’hui.


Elle a oublié qu’elle était humaine et vulnérable.

Elle a oublié de trouver l’équilibre entre le temps pour soi et celui de poser les actions.

Elle s’est enfermée elle-même dans la solitude en se rendant inaccessible en cherchant sa perfection.


Ce n’est pas une question d’égo, mais de recherche incessante pour atteindre une version de moi toujours meilleure que la précédente.

Toujours plus, toujours mieux sans jamais satisfaire aux critères finalement.

Une course sans fin.

Sans prendre soin de ce qui est là ou pas suffisamment.

Le temps de me ressourcer, d’intégrer et de nourrir ma force vitale nécessaire pour continuer de marcher guidée par mon cœur.


Et puis un matin, au réveil, sans comprendre pourquoi, je me sens terriblement seule et épuisée.

À courir derrière une perfection qui n’existe pas, à vouloir cacher mes faiblesses pour continuer d’incarner cette Grande Femme qui Marche.


Pour t’écrire la vérité, hier j’ai écrit mon article, ce témoignage sur ma mère dans un calme surprenant.

Mais bien sûr que j’ai été bouleversée de le faire, encore plus d’oser le poster.

Et j’ai eu peur.

Peur que l’on me juge, peur de je ne sais pas vraiment quoi, mais peur.

Et c’est l’acceptation de cette vulnérabilité, de cette condition humaine et de ses besoins que cette 11e Mère de Clan vient me rappeler.


Et toi, résonnes-tu avec la sagesse de cette Mère ?

Partage-le-moi en commentaire.


De cœur à cœur,

Anha🌹




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