J’ai l’impression de me perdre, d’aller dans tous les sens et nulle part à la fois !
Je parlais de pression hier et bien la pomme n’est pas tombée loin de l’arbre.
Quand je vois la pression que je peux me mettre, je crois bien que je suis ma pire patronne !

Je me suis autoépuisée.
Le pire, c’est que je ne peux même pas m’échapper, tu sais, fermer la porte du bureau et me dire : le reste ce sera pour demain.
Non ! La patronne est dans ma tête avec toutes mes autres parts et je peux te dire qu’il y a du monde là-dedans.
On dirait une assemblée générale dans laquelle tout le monde s’engueule.
Il y a la comptable, la chargée de communication, les exécutrices, celle qui planifie, la présidente, les actionnaires et j’en passe.
Elles me foutent une pression !
Et puis il y a les autres, celle qui critique tout, l’insatisfaite permanente, la boudeuse, celle qui a peur…
Attends, ce n’est pas fini, il y a toutes ces parts .. et leurs contraires !
Sinon ce ne serait pas drôle !
Et tout ce petit monde ne pense qu’à soi, enguirlande sa voisine pour obtenir gain de cause..
Encore, ici, je te parle que des facettes professionnelles, mais il y a la mère, la conjointe, la femme, toutes leurs variantes ainsi que toutes les versions de moi qui se sont additionnées au fil des années et qui coexistent..
À cet instant, peut-être que tu me prends pour une folle ou peut-être que tu résonnes à mes mots…
Quoiqu’il en soit, cela en fait un brouhaha !
Un joyeux bordel que je ne suis pas parvenue à apaiser aujourd’hui.
Enfin, je me suis plutôt laissée emporter dans le tourbillon au lieu de prendre un moment pour moi et me poser avec tout cela.
Résultat, j’ai la tête en vrac, le corps complètement contracté et je me sens fragile émotionnellement.
Pourtant, j’ai les outils nécessaires pour transformer cette cohue en un colloque raisonné et constructif.
Pour écouter les besoins de certaines et les connecter avec les ressources des autres.
Bien souvent, j’en reviens à quelque chose de simple et clair qui m’offre apaisement et ancrage.
Alors, pourquoi ne l’ai-je pas fait, me diras-tu ?
Parce que je suis humaine.
Bien que tous les outils soient à ma disposition, je n’ai pas toujours la présence d’esprit, dans mon tumulte passager, d’y avoir recours.
Et pour être complètement honnête avec toi, c’est en t’écrivant que je me suis rendu compte de ce dont j’avais besoin et de ce que j’aurais pu faire pour me sortir de cette bousculade interne.
Comme quoi l’écriture m’apportera toujours les réponses dont j’ai besoin face à ce que je vis et ressens.
Voilà un sourire qui s’esquisse sur mon visage et un soupir de soulagement qui s’échappe.
Sans même avoir pris le temps de faire mes pratiques, l’unique fait de te l’avoir posé me procure déjà de l’apaisement.
Car je sais que je ne suis pas perdue, partout et nulle part à la fois.
J’ai la capacité de me recentrer et je sais exactement comment faire pour m’aider moi-même grâce à ces pratiques basées sur un travail corporel.
Ces pratiques qui m’ont été transmises lors de la formation Accompagnante du Féminin et que je propose à mon tour lors de mes accompagnements.
Si tu es curieuse, sois libre de me contacter par ici ou en commentaire pour que nous en parlions ensemble.
Je me ferai un plaisir de répondre à tes questions.
De cœur à cœur,
Anha🌹