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Une main qui écrit dans un carnet avec un stylo à plume. Photo by Ben-Art.

Défi Écriture Jour 13/109 : Je ne suis pas légitime


Ce matin, je me suis levée avec ces questions :

Est-ce légitime d’étaler mes états d’âme, mon histoire ainsi ?


Qui suis-je pour parler de moi de la sorte ?


En pensant que cela peut résonner en toi, voire apporter quelque chose..

N’est-ce pas imbu de ma personne ?


Comment le savoir ?


La légitimité est un sujet dont on parle beaucoup dans le domaine professionnel avec le fameux syndrome de l’imposteur et ses croyances.


Je n’ai pas assez de diplômes

Je n’ai pas assez de connaissance

Je n’ai pas assez d’expérience


Pas assez, jamais assez..

Ce message est véhiculé clairement par notre société, il suffit de regarder les annonces d’emploi.

Il faut être jeune, être bardé de diplômes, de masters, avoir des années d’expérience pour débuter une carrière.. Incohérence ?


Il y a tellement de choses à dire à ce sujet.

Mais la légitimité est pour moi tellement plus que cela.

Cela va toucher à mon être profond.


Être légitime c’est avoir le droit d’exister, de créer sa place dans ce monde.


Ma mère m’a toujours raconté que nous étions deux, que j’aurais dû avoir une sœur jumelle.

Cependant, je n’accordais pas de crédit à ses paroles, car elle avait la fâcheuse habitude de mentir.

Aujourd’hui, je pense qu’elle avait besoin de raconter des histoires pour se réinventer une vie.

Quoiqu’il en soit, il y avait une part de moi qui se questionnait à ce sujet bien que mon père ait vivement démenti ce fait.


Lorsque j’ai débuté les séances de kinésiologie en janvier 2021, c’est une des premières questions que j’ai posé.

Une pratique, d’ailleurs, qui m’a subjuguée par ses applications.


Il est possible lors d’une séance de One Brain de se reconnecter à des situations difficiles de vie jusqu’avant sa naissance, de lever les stress occasionnés et d’y trouver les réponses pour avancer dans le présent.

(source : formation-kinésiologie.net)


Et tu t’en doutes, ma mère ne m’avait pas menti.


Nous étions bien deux, mais ma sœur était partie très tôt dans la grossesse.

Ce qui expliquait que mon père n’en avait probablement rien su.

Ma mère savait et magie de mémoire cellulaire, moi aussi.


Il était imprégné quelque part en moi cette culpabilité du sacrifice de l’autre pour ma survie.

Dès le départ, je naissais avec la culpabilité de vivre, d’exister, d’être.

Dès lors, comment pouvais-je me sentir légitime de prendre ma place dans ce monde ?


Je pouvais enfin comprendre pourquoi je ne m’autorisais pas à jouir de ce droit fondamental de tout être humain,


Une prise de conscience qui permet un chemin de guérison.


Et toi, t’es-tu déjà sentie illégitime ?


De cœur à cœur,

Anha 🌹





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