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Une main qui écrit dans un carnet avec un stylo à plume. Photo by Ben-Art.

Défi Écriture Jour 11/109 : Tu t’es vu quand tu t’écoutes ?

Je te pose la question parce que j’aimerais que l’on échange sur ce sujet.

Comment te sens-tu quand tu reprends ton pouvoir de choisir ?


Je sais à quel point cela peut être difficile de dire non à quelqu’un.


Je sais que l’on peut avoir peur

Peur de ne plus être aimé

Peur de blesser

Peur du conflit

Ou encore, se sentir coupable.


Pendant longtemps, j’ai cru que je n’avais pas le droit de dire non.

C’est ce que j’avais appris.

Les parents, les adultes décident.

Ils voulaient des choses de moi et je ne pouvais pas refuser sous peine d’être maltraitée.


Sans parler des professeurs à qui tu ne peux rien refuser sous peine d’être punie.

Des patrons sous peine d’être viré… etc.


J’ai été tellement de fois à l’encontre de ce que je ressentais parce que j’étais persuadé de devoir quelque chose.


Tellement de fois, je ne me suis pas écouté et j’ai regretté.

J’ai été en colère contre moi.

Je me suis dégoûtée, sentie souillée.


Et au final tout cela pourquoi ?

Je n’étais pas respecté ni par les autres ni par moi.


J’ai appris à dire non, enfin ce n’est pas tout à fait vrai.


Pour moi, aujourd’hui, pouvoir dire non à quelqu’un c’est avoir déconstruit toutes les croyances imprégnées en nous qui nous empêchent de le faire.


Et les remplacer par un nouveau paradigme ou mantra (comme tu préfères) : j’ai le droit de choisir.


Je ne dis pas qu’il ne m’arrive plus de transpirer à l’idée que je vais dire non.

Mais j’y arrive, j’ose de plus en plus.

Et tu sais quoi ?

Quand je le fais, je me sens puissante, comme aujourd’hui.

Puissante et fière.


Pleine de gratitude envers moi d’avoir écouté mes signaux intérieurs qui me disaient : « Stop, là c’est plus ok pour moi. »


Je me sens en sécurité et au plus j’y arrive, au plus je prends confiance en moi.


Pouvoir choisir c’est aussi dire oui !


On en parle moins, mais je ne trouve pas cela plus facile.

Comment te sens-tu, toi, quand tu dis oui ou que tu aimerais dire oui ?

De mon côté, il y a tout un sac de gêne qui ramène sa fraise !


Être gênée de m’amuser, de recevoir, de prendre du plaisir, d’accepter de l’aide, d’être choyé, de prendre une opportunité…

« Non c’est trop, il ne fallait pas.. »

Derrière cela pour moi c’est le fait de ne pas croire que je mérite.

Et c’est le même combat que pour le non au final.


De la même manière que pour le non, c’est une série de croyances bien intégrées qui nous empêchent de dire oui, d’accueillir et de profiter de la vie !


Apprendre à dire oui, c’est se donner de la valeur.

Cette valeur que je n’ai pas reçue et que j’attendais tant de voir dans les yeux des autres.


Changer de paradigme. J’ai de la valeur, je mérite et j’ai le droit de choisir ce qui est bon pour moi.


C’est une vraie victoire que de goûters à cela !

Quand je dis un vrai oui à quelque chose qui me fait plaisir, je retrouve ma joie, l’excitation et l’émerveillement de l’enfant.

Et c’est bon !


Il n’y a pas que les oui pour recevoir.


Il y a ceux où je donne : de mon temps, de mon amour, de mon soutien, mon énergie. etc.


Et ces oui-là, s’ils sont vraiment consentis et justes pour moi parce que mes non ont été posés au bon moment, sont savoureux !


Lorsque cela arrive, je me sens utile, présente et à ma place.

Peu importe la tâche acceptée, la personne ou le contexte.

C’est de la gratitude qui inonde mon cœur.

La gratitude de pouvoir être pleinement présente à cet instant-là pour l’autre.


Et toi ? Tu t’es quand tu t’écoutes ? Raconte-moi.


De cœur à cœur,

Anha.🌹












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