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Une main qui écrit dans un carnet avec un stylo à plume. Photo by Ben-Art.

#Confidence : J’ai perdu tous mes repères.


Il y a des avantages et des inconvénients à jongler avec plusieurs casquettes.


Comme tu le sais peut-être, nous nous sommes envolés ce mois de juillet avec ma fille Léa pour la retraite Haraluna en Grèce sur l’île de Samothrace.


Je me suis engagée dans cette aventure dans le cadre de notre relation professionnelle en tant qu’assistante de Jessica.

Avant de partir, je voyais ce voyage comme une nouvelle initiation, je n’en avais pas mesuré l’impact.


Je t’avoue que les premiers jours ont été très difficiles en termes de gestion de stress et émotionnellement.

En effet, c’était mon baptême du feu, je n’avais jamais participé ou organisé de retraite d’une telle ampleur.


Durant les escales du voyage à Thessalonique et Alexandroúpouli, la peur m’a prise au ventre de ne pas être à la hauteur de ce que l’on attendait de moi sans réellement savoir ce que l’on allait attendre de moi.


Tout cela s’embrouillait dans ma tête, tout était abstrait.

J’ai vacillé entre l’envie de bien faire, le besoin de reconnaissance et l’envie de fuir.


Ensuite la retraite a débuté sur l’île de Samothrace et tous mes repères ont été ébranlés.


Je n’avais plus aucun rôle, aucune casquette clairement définie.

Je n’étais pas vraiment animatrice, plutôt une sorte d’assistante et participante à la fois, mais sans pouvoir me laisser aller dans le travail qui se faisait en moi.

J’étais mère, mais sans être sollicitée dans ce rôle, car ma fille était totalement autonome.

Amie et confidente des femmes tout en étant accompagnante.


Perdue et seule à l’intérieur de moi, toutes mes parts blessées sont remontées à la surface : le rejet, l’abandon, l’humiliation, et j’en passe..


Trois jours après notre arrivée, j’étais seule et j’avais la possibilité de prendre un temps de repos.

Je ne savais pas ce dont j’avais envie : la plage, le village, les cascades, me reposer dans mon lit.

Là non plus je ne trouvais plus ma place alors j’ai marché et j’ai fini par m’asseoir sur un rocher au bord de la rivière qui menait à la cascade.


J’ai senti la tristesse m’envahir et j’ai laissé couler mes larmes, laissé mes cris accompagner mes sanglots.



Soudain entre les rochers, j’ai aperçu les ailes d’une libellule qui avait dû mourir là.

Des ailes d’un bleu nuit envoûtant.


Je les ai reçus comme un cadeau pour que je puisse à mon tour prendre mon envol.


Dans la symbolique de la libellule, on retrouve les notions de renaissance et de créativité.


Là posée sur mon rocher, ses ailes magnifiques dans les mains, je me suis apaisée et j’ai pris conscience que ces rôles ne sont pas mon identité.


Le faire n’est pas l’être.


Tant que tu t’accroches à des rôles qui sont identifiés, balisé par l’extérieur, tu attends de l’autre qu’il te donne une place, qu’il te reconnaisse dans celle-ci et qu’enfin il te donne de la valeur.


En étant simplement toi-même, en exprimant qui tu es, en offrant tes capacités et tes sagesses au monde avec humilité, c’est toi qui crée la place que tu prends peu importe où tu te trouves et avec qui.


Être soi, cela paraît évident et pourtant je sais combien cela peut-être challengeant.

Oser se montrer tels que nous sommes c’est accepter sa vulnérabilité, oser prendre position, oser rayonner aussi et nous sommes nombreuses à croire que nous n’en avons pas le droit.


Si tu souhaites être accompagnée sur ce chemin, découvre le programme « Être Soi » en cliquant ICI.

13 séances pour te réapproprier ton identité, ton histoire, intégrer tout ce qui fait de toi qui tu es et rayonner l’héroïne de ton histoire.


Amitiés,

Anha.




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